Wirecard: le scandale financier allemand qui ne cesse d’enfler

Il pourrait s’agir de la plus grande fraude financière récente, rappelant le scandale Enron aux Etats-Unis: la fintech allemande Wirecard a admis lundi qu’une somme de 1,9 milliard d’euros, bien qu’inscrite à son bilan, n’existait « très probablement » pas.
S’ajoutant aux affaires du Dieselgate chez Volkswagen ou de malversations chez Deutsche Bank, la chute de ce prestataire de services financiers sur le segment en plein boom des paiements électroniques – concurrent d’entreprises comme le français Worldline, le néerlandais Adyen ou l’américain Square – jette une ombre sur la réputation de sérieux et de solidité économique de l’Allemagne.
Dans la nuit de dimanche à lundi, Wirecard, cotée à l’indice vedette de la Bourse de Francfort, a admis qu’une somme de 1,9 milliard d’euros inscrite à son bilan « n’existe très probablement pas », nourrissant les soupçons de fraude de grande envergure.
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