Attirer des entreprises innovantes, miser sur le franco-allemand, développer les énergies vertes, favoriser le tourisme: à quelques jours de l’arrêt complet de la centrale nucléaire de Fessenheim, ces projets qui visent à compenser les emplois perdus restent au stade d’ébauche, laissant augurer un trou d’air économique.
En février, quand le premier réacteur a été éteint, les projets d’alternatives économiques à la centrale dans cette zone proche de la frontière allemande, entre Colmar et Mulhouse, en étaient encore au stade des discussions, qu’il s’agisse de la création d’une zone économique le long du Rhin pour attirer des entreprises, du développement du port fluvial ou d’un « technocentre » de recyclage de matériaux métalliques.
Cinq mois plus tard, « on est exactement dans la même situation », se désespère le maire de la commune de 2.500 habitants, Claude Brender, qui parle « d’incertitude totale » sur nombre de sujets.
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