Comment booster la rentabilité de votre assurance-vie ? 3 conseils d’expert

L’assurance-vie, avec près de 2 000 milliards d’euros d’encours, est le placement préféré des Français, loin devant l’épargne réglementée qui ne pesait que 935,5 milliards d’euros fin 2023 selon la Banque de France. Si la fiscalité avantageuse du placement après 8 ans est un atout majeur, la performance, elle, peut parfois décevoir. Le cabinet Facts & Figures, spécialisé dans l’assurance, a livré le 17 juillet dernier ses observations et conseils pour améliorer la rentabilité des contrats d’assurance-vie.

Des unités de compte dynamiques pour contrer l’inflation

Premier constat : si le fonds en euros, qui représente 75 % des encours, rassure par sa garantie en capital, son rendement moyen net de frais de gestion plafonne à 1,89 % entre 2021 et 2023. Un taux largement insuffisant pour contrer l’inflation. « Sur le long terme, il est plus intéressant d’investir dans des fonds actions au périmètre diversifié », conseille Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Facts & Figures. Comme le souligne Les Echos dans son article du 23 juillet 2024, les unités de compte (UC) investies en actions américaines ont par exemple généré un rendement moyen de 14,41 % par an entre 2019 et 2023.

Gestion pilotée : osez la prise de risque !

Autre enseignement : la gestion pilotée, bien que pratique, n’est pas toujours synonyme de performance, surtout lorsqu’elle est trop prudente. « Une fois défalqués les frais de gestion, la performance des gestions profilées prudentes est inférieure à celle du fonds en euros », constate le porte-parole de Facts & Figures. En effet, entre 2021 et 2023, ce type de gestion a rapporté en moyenne 1,14 % par an, contre 1,89 % pour le fonds en euros. Pour espérer une meilleure rentabilité, il faudrait se tourner vers des gestions profilées plus audacieuses, composées majoritairement d’UC.

Traquez les frais cachés

Enfin, le cabinet met en garde contre les frais cachés qui peuvent grever la performance de l’assurance-vie. « En 2024, nous remarquons une petite baisse des frais sur les fonds actions. Elle résulte d’une modération des frais courants, mais pas des rétrocessions », observe Cyrille Chartier-Kaslter. Les frais liés aux UC obligataires, quant à eux, tendent à augmenter. Pour limiter l’impact de ces frais sur la rentabilité de votre contrat, privilégiez les UC trackers, moins coûteuses que les parts indicielles.

Source : Newsfeeds AI Comment booster la rentabilité de votre assurance-vie ? 3 conseils d’expert

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